Et toi, fils de l’homme, je t’ai établi comme sentinelle sur la maison d’Israël. Tu dois écouter la parole qui sort de ma bouche, et les avertir de ma part... Dis-leur: je suis vivant! dit le Seigneur, l’Eternel, ce que je désire, ce n’est pas que le méchant meure, c’est qu’il change de conduite et qu’il vive. Revenez, revenez de votre mauvaise voie; et pourquoi mourriez-vous, maison d’Israël? EZECHIEL 33 v 7 et 11

dimanche 19 février 2012

L’origine du Carnaval


L’origine du Carnaval

La fête du Carnaval étant liée à la fête chrétienne de Mardi gras, les carnavals sont un type de fête relativement répandue en Europe et en Amérique. Ils consistent généralement en une période où les habitants de la ville sortent déguisés et se retrouvent pour chanter, danser, faire de la musique dans les rues, éventuellement autour d’une parade.

A Rio de Janeiro, une forte population assez déshéritée demeure attachée à de telles réjouissances traditionnelles une attraction internationale pour le tourisme de luxe, comme pour celui de Nice.

En Belgique, le carnaval de Binche rassemble 500 'Gilles' aux coiffures ornées de plumes d'autruche, dansent en sabots, et lancent sur la foule des oranges, auxquelles on attribue un caractère propitiatoire.

Le carnaval de la Nouvelle-Orléans, aux Etats-Unis se déroule chaque année en Louisiane.

Le Carnaval aux Antilles se déroule chaque année en Guadeloupe aux mêmes dates que la plupart des fêtes carnavalesques tropicales, comme c'est le cas pour la Martinique et la Guyane française, marquant le dernier jour du carnaval par la mort de Vaval, son roi. Intégrer dans le culte catholique des antillais, la population festoie et mange de la viande une dernière fois avant d'entamer les quarante jours d'abstinence imposé par le carême.

        En outre, le carnaval entre de plus en plus dans notre société par les écoles. Masques et déguisements sont l'occasion de divertissements et de spectacles.

Des questions se posent pour nous :

Mais que signifie réellement cette fête du carnaval ?

Est-elle vraiment une fête dite chrétienne ?

Faut-il laisser entrer cette fête dans nos foyers ?

      
Les origines du carnaval

Il vient de l'italien carnevale ou carnevalo. Ce mot a pour origine carnelevare, mot latin formé de carne « chair » et levare « ôter »1. Il signifie donc littéralement « entrée en carême ». (source wikipédia)

La période de carnaval commence en général avec l’Epiphanie (le 6 janvier) et finit le Mercredi des cendres (entre le 4 février et le 10 mars) qui marque l’entrée dans le carême. Présent surtout dans les pays catholiques, le carnaval précède la période d’abstinence et de privations du carême.

C’est ainsi que l’on explique l’origine du mot «carneval», qui nous vient de «Carne» est un mot latin qui signifie «chair» (ou «viande»). Le mot «carnaval» même est une altération de la phrase «carni valere dicere» (= dire adieu à la chair) avant le carême qui durera jusqu'à Pâques. Mais les jours qui précédaient cette fête, on veillait tout particulièrement à servir la «chair» (le corps) et à en faire étalage.


Le carnaval trouve ses racines dans les rites de fécondité que les peuples du Proche-Orient célébraient dans l'Antiquité. Les Babyloniens, les Hittites, les Phéniciens et les Egyptiens voulaient honorer ainsi leurs dieux. Les Grecs et les Romains célébraient le dieu du vin. Au mois de janvier, Rome organisait de grandes processions avec des chars chargés d'effigies des dieux, de statues nues et de prostituées. Un homme du peuple était élu roi et devait ouvrir la procession avec grand faste. On dit qu'à l'approche de ces jours, les citoyens romains mettaient leurs femmes et leurs filles en sécurité à la campagne. Il était inconcevable qu'un chrétien participe à de telles pratiques. Mais ceux qui s'y refusaient s'exposaient à des persécutions. Ainsi, en 303, un légionnaire romain qui était devenu chrétien fut tué par des soldats pour avoir refusé d'être élu «prince carnaval» par eux.

Le christianisme étant devenu la religion d'Etat sous l'empereur Constantin et ses successeurs, le carnaval fut considéré comme un événement païen et donc aboli. Mais petit à petit, les usages du carnaval retrouvèrent droits de cité. Aux cérémonies romaines s'ajoutèrent bientôt les fêtes masquées des tribus germaniques (pour chasser les démons). Finalement, l'Eglise romaine a accepté un compromis. Ceux qui étaient disposés à observer un carême de 40 jours avant Pâques, pouvaient participer au carnaval. Ainsi, au Moyen Age, le carnaval fut de nouveau largement célébré par le peuple. Il y avait des «messes de fous» et des «offices de mardi gras». A l'époque de la Réformation, le «roi carnaval» disparut dans les pays protestants. Mais après la Deuxième Guerre mondiale, il n'a cessé de s'imposer partout.

Au lieu de dire «adieu» à la chair, on préfère s'adonner à ses plaisirs pendant les jours de carnaval.

La Bible nous met pourtant vigoureusement en garde contre cette pratique :

«Or les œuvres de la chair sont manifestes, ce sont l'impudicité, l'impureté, la dissolution, l'idolâtrie, la magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, l'envie, l'ivrognerie, les excès de table et les choses semblables. Je vous dis d'avance, comme je l'ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n'hériteront point le royaume de Dieu» (Galates 5 v19-21).
Il est aussi écrit ailleurs : «Si vous vivez selon la chair, vous mourrez; mais si, par l'Esprit, vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez» (Romains. 8 v13)

Il s’avère qu’aucun être humain n'est jamais sorti réellement heureux de ces jours de carnaval. Au contraire: que de détresses, de disputes, d'injustices et de péchés se sont alors manifestés, détruisant le bonheur, et ne laissant que soucis, malheur et tristesse! Finalement, le carnaval est devenu pour de nombreuses personnes la «chute de la chair». Le plaisir artificiel n'est en fin de compte qu'une illusion, un moyen par lequel le diable entraîne les gens dans un faux bonheur. Des plaisanteries scabreuses, l'alcool et l'exubérance débridée n'offrent jamais joie et paix au cœur.

Dieu nous a donné le rire et Il veut que nous soyons joyeux. Dans l'Ancien Testament, à propos de la fête des tabernacles, Dieu ordonna explicitement aux Israélites :

«Vous prendrez, le premier jour, du fruit des beaux arbres, des branches de palmiers, des rameaux d'arbres touffus et des saules de rivière; et vous vous réjouirez devant l'Eternel, votre Dieu, pendant sept jours» (Lévitique 23 v 40).

Et en Nombres 10 v10, il est écrit: «Dans vos jours de joie, dans vos fêtes... vous sonnerez des trompettes... je suis l'Eternel, votre Dieu.»

Dieu veut que nous soyons joyeux! Il veut nous donner la joie, une joie qui remplit vraiment le cœur, et une paix qui ne disparaît pas aux moments de tristesse, mais qui durera toute l'éternité. Il ne s'agit pas d'une joie artificielle que l'on «produit» par ses propres moyens, mais de la joie qui vient de Dieu.

Tous ceux qui croient en Jésus-Christ peuvent l'obtenir. Ceux qui laissent entrer Jésus dans leur vie, connaissent la vraie joie durable qu'Il a promise :

« Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite» (Jean 15, 11). Avec Jésus, la joie est là bien réelle ; et non artificielle car elle est fondée sur la vérité cette joie n’est pas éphémère elle s'installe dans le cœur, elle y reste et est parfaite :

« ... mais je vous reverrai, et votre coeur se réjouira, et nul ne vous ravira votre joie» (Jean 16, 22). L'homme peut-il connaître une joie plus grande que de voir disparaître sa mauvaise conscience, de recevoir le pardon de ses péchés et d'obtenir la vie éternelle?

Le carnaval ne serait-il pas un cri inconscient de l'homme qui aspire à une joie qui lui échappe, qui lui manque et qu'il veut donc fabriquer par ses propres moyens?
Le carnaval, le mardi gras, est l'expression d'un désir de joie, de soulagement et de paix. Mais seul Jésus peut nous combler de cette paix et de cette joie. Le carnaval est le cri désespéré de l'humanité en quête de ce qu'elle a perdu, à savoir la joie en Dieu. Le carnaval n'offre qu'une joie «préfabriquée», une joie qui finit très vite  et souvent dans la détresse. (source appel de minuit 01/2000)


L’invocation de telles réalités spirituelles est-elle anodine?

Se déguiser en diable ou en sorcière, est-ce si inoffensif ?


Les origines historiques

Les diverses coutumes carnavalesques ont une origine ancestrale visible et liée aux saisons. On célébrait la fin de l’hiver et le début du printemps. L’usage des masques était une défense contre les puissances hostiles et diaboliques pour assurer la fertilité de l’année nouvelle.

On trouve déjà des traces du carnaval dans la tradition babylonienne. Chez les Egyptiens, on célébrait des rites en faveur de la fertilité et en l’honneur de diverses divinités païennes. Les Romains et les Grecs adoraient particulièrement Bacchus, le dieu du vin. Dans l’Empire romain, dans les premiers jours de janvier, un homme du peuple était nommé «Prince du Carnaval» et, en grande pompe, il conduisait une procession sur un «char naval»; sur ce char étaient placées des images de divinités, des statues nues et des filles à l’esprit licencieux. Elles chantaient des chansons vulgaires et le tout incitait à une vie lascive et débridée, particulièrement le soir, quand le vin coulait en abondance.

Pour un chrétien de l’époque, il était impensable de participer à de telles manifestations (200 à 300 ans après J.-C.). Avec la conversion de l’empereur Constantin, qui déclara le christianisme religion d’Etat, le carnaval fut déclaré «habitude païenne» et disparut, pour réapparaître plus tard au sein de l’Eglise catholique. Au début, l’Eglise s’opposa fermement à ces coutumes, mais à la fin elle dut accepter un compromis : seul celui qui allait accomplir les quarante jours de carême avant Pâques pouvait prendre part aux festivités.


La fonction des masques

Chez toutes les populations archaïques, porter un masque équivalait à être possédé par un esprit de l’au-delà ou à s’en protéger. Il y a moins d’un siècle, dans les provinces reculées, on croyait fermement que des âmes de trépassés se mêlaient aux jeunes gens masqués, dont certains risquaient d’être entraînés dans «l’autre monde».Ces légendes de fantômes remonteraient au néolithique. Selon les coutumes d’alors, fécondité et fertilité étaient attribuées à des réincarnations d’âmes. En se masquant et en se déguisant comme on pensait que tout était inversé dans l’au-delà, on mettait même ses vêtements à l’envers. Les gens invitaient les esprits à venir visiter leur village. Ils leur donnaient la possibilité, à travers eux, de faire ripaille, ils les engageaient à rendre généreusement les largesses reçues.


Si ces croyances ancestrales ont progressivement disparu, les festivités traditionnelles du carnaval restent empreintes de rituels mythiques. Deux personnages légendaires bien connus en révèlent l’arrière-plan initiatique : Arlequin incarne le débordement vital de l’au-delà, ses splendeurs et ses richesses. Pierrot représente un garçon qui, s’étant masqué, a été entraîné dans l’autre monde. Il y a laissé son âme, d’où son air naïf, absent et sa mine fantomatique.


L’expression carnavalesque varie selon les pays, révélant les travers, les hantises, les fantasmes locaux. Partout elle présente cependant un caractère occulte marqué. C’est un jeu dangereux que de s’identifier à ces modèles  même sous prétexte de s’amuser  et de s’ouvrir à un monde spirituel qui n’est pas neutre. Sensualité exacerbée, permissivité, superstition, magie, évocations démoniaques, tout cela trahit clairement le caractère profond du carnaval, et quelque soit la latitude dans laquelle il se déroule.

«Ne prenez point part aux œuvres infructueuses des ténèbres, mais plutôt condamnez-les», nous dit la Bible (Ephésien 5 v11).

Carnaval et vie chrétienne authentique ne peuvent décidément pas coexister.

«N’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui; car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais vient du monde. Et le monde passe, et sa convoitise aussi; mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement» (1 Jean 2 v15-17).

dimanche 5 février 2012

Les fausses doctrines


Nous pratiquons de nombreuses doctrines qui ne sont pas fondées sur la Sainte Bible.
Cette vidéo nous en donne quelques détails.
 voici le lien
http://vimeo.com/29907573