Et toi, fils de l’homme, je t’ai établi comme sentinelle sur la maison d’Israël. Tu dois écouter la parole qui sort de ma bouche, et les avertir de ma part... Dis-leur: je suis vivant! dit le Seigneur, l’Eternel, ce que je désire, ce n’est pas que le méchant meure, c’est qu’il change de conduite et qu’il vive. Revenez, revenez de votre mauvaise voie; et pourquoi mourriez-vous, maison d’Israël? EZECHIEL 33 v 7 et 11

mardi 16 août 2011

Origine des anniversaires de naissance


Les diverses coutumes que l'on observe aujourd'hui ont pour origine la magie et la religion. Dans les temps anciens, les pratiques des anniversaires de naissance consistaient à adresser des félicitations, à offrir des cadeaux et à fêter l'événement, des bougies allumées étaient censées protéger des démons celui qui célébrait son anniversaire ; on assurait ainsi sa sécurité pour l'année à venir. Jusqu'au IVe siècle, le christianisme a rejeté la célébration des anniversaires, les considérant comme une coutume païenne.


Les Grecs croyaient qu'à chaque humain s'attachait un esprit protecteur ou ''daimôn'' qui assistait à sa naissance et veillait sur lui durant sa vie. Cet esprit était en relation mystique avec le dieu dont l'anniversaire correspondait au jour de naissance de l'individu. 


Les Romains aussi souscrivaient à cette idée. Cette croyance a fait son chemin et se retrouve dans les notions « d'ange gardien », de « marraine fée » et de « saint patron ».  La coutume consistant à allumer des bougies sur les gâteaux a commencé avec les Grecs. Des gâteaux de miel, ronds comme la lune et éclairés par des cierges, étaient déposés sur les autels du temple d’Artémis. 


Les Grecs célébraient son anniversaire avec des gâteaux ornés de bougies allumées. La considérant comme une « déesse-mère », ils l’adoraient sous de nombreux noms différents. Artémis, ou Diane, était généralement représentée comme une vierge (d’où le nom de la « vierge Marie »), mais à d’autres moments comme une déesse-mère. Elle était l’une des déesses grecques, qui s’identifiait sous de nombreux aspects à Ishtar ou Astarté. En Egypte, même après la destruction de Jérusalem par Nebucadnetsar, les Juifs célébraient encore la fête de cette « reine du ciel » païenne, en cuisant des gâteaux. 

La croyance populaire attribue aux bougies d'anniversaire le pouvoir magique d'exaucer les souhaits. Les cierges allumés et les feux sacrificiels ont toujours eu une signification mystique particulière. Les bougies sont donc un hommage à l'enfant qui fête son anniversaire; elles lui font honneur et lui portent chance. Les souhaits d'anniversaire et les vœux de bonheur font partie intégrante de la fête. Les anciens croyaient que la flamme des bougies avait des propriétés magiques. Ils priaient et faisaient des vœux pour qu’ils soient transmis aux dieux par la flamme des bougies. Cette tradition, qui consiste à faire un vœu en soufflant les bougies, est encore largement pratiquée aujourd’hui.

Le gâteau d'anniversaire est traditionnellement un gâteau richement décoré de bougies dont le nombre, la disposition ou la forme représentent l'âge de la personne. Pour rendre l'effet plus spectaculaire, on présente souvent ce gâteau, les bougies allumées, après avoir réduit la luminosité de la pièce. La personne dont c'est l'anniversaire peut ménager un silence durant lequel il peut formuler intérieurement un souhait, puis éteint les bougies en les soufflants. La tradition veut que si toutes les bougies sont éteintes en une fois, le vœu s'accomplira. Une autre superstition associée aux vœux d'anniversaire est que si la personne révèle son vœu, celui-ci ne pourra s'accomplir. 

La distribution des cadeaux d’anniversaire est associée à la présentation des sacrifices aux dieux païens, le jour de leur anniversaire. Cette tradition se rattache certainement aux mêmes superstitions qui ont institué les vœux d’anniversaire. L’échange des présents est associé avec l’importance de s’insinuer dans les bonnes grâces des « fées », bienveillantes ou malveillantes.

L’exploitation des enchantements en faveur du bien ou du mal est le principal usage de la sorcellerie. La personne qui fêtait son anniversaire était principalement sujette aux sortilèges, car elle était alors environnée par les esprits. 

La veille de son anniversaire, ses anges gardiens, qui planaient au-dessus du lit, lui apportaient des prédictions sous forme de songes. Les vœux avaient une puissante influence sur la bonne ou mauvaise santé de la personne, car elle était plus proche du monde des esprits, ce jour-là. De bons vœux étaient synonymes de réussite, mais le contraire était également vrai. 

Le jour de son anniversaire, il fallait donc éviter ses ennemis et ne s’entourer que d’amis. “Happy Birthday”, “Joyeux anniversaire”, “Bon anniversaire” étaient les vœux traditionnels. Celui qui fêtait son anniversaire était en danger ce jour-là, car il était à la merci des bons et des mauvais esprits.
La cérémonie des anniversaires est aussi étroitement liée à l’astrologie. L’astrologie est basée sur l’idée que le destin de l’homme est contrôlé par l’emplacement et la course du soleil, de la lune et des étoiles. C’est pourquoi l’adoration de ces corps a été substituée à celle du Créateur, de Celui qui créa l’homme et les cieux, et qui est le Véritable Arbitre de la destinée humaine. 
Puisque l’on croyait que la position des étoiles au moment de la naissance influençait l’avenir de l’enfant, les horoscopes astrologiques sont venus ensuite, prétendant prédire l’avenir, en fonction de la date de naissance.

Cette croyance prend donc ses racines dans la magie et  les anniversaires sont ainsi des cérémonies magiques. (Source Wikipédia)

Doit-on fêter les anniversaires ?

Les deux seuls anniversaires de naissance dont la Bible parle furent célébrés par des gens qui ne comptaient pas parmi les vrais adorateurs de Dieu, Pharaon et Hérode Antipas cités précédemment. Ces deux anniversaires furent marqués par une effusion de sang (Genèse 40:18-22 ; Marc 6:21-28).

Les Hébreux de l'époque postérieure considéraient l'observance des anniversaires comme faisant partie du culte idolâtrique, opinion qui était largement confirmée par ce qu'ils voyaient des observances courantes liées à ces jours.

« Qu’on ne trouve chez toi personne qui fasse passer son fils ou sa fille par le feu, personne qui se livre à la divination, qui tire des présages, qui ait recours à des techniques occultes ou à la sorcellerie, qui jette des sorts, personne qui consulte ceux qui évoquent les esprits ou prédisent l’avenir, personne qui interroge les morts. En effet, quiconque se livre à ses pratiques est en horreur à l’Eternel » Deutéronome 18 : 10 -11

Jésus, les apôtres ou l’Eglise primitive, célébrèrent-ils les anniversaires ?

Lorsque le Nouveau Testament fut rédigé, la pratique des anniversaires était courante, en particulier chez les nations païennes. Par exemple, après avoir détruit Jérusalem et le temple, en l’an 70 apr. J.-C., le général romain Titus se rendit à Césarée de Philippe, où il célébra solennellement l’anniversaire de son frère en massacrant plus de 2500 captifs juifs. Peu de temps après, s’étant rendu à Berytus en Phénicie, il célébra celui de son père en faisant massacrer « une grande multitude » des captifs. 

Des exemples similaires de massacres et de mutilations, lors des anniversaires de personnages importants, sont courants dans l’Histoire.
Cependant, les pratiquants juifs ne célébraient pas les anniversaires, ils considéraient généralement que le jour de la mort d’une personne avait plus de signification que le jour de sa naissance (Ecclésiaste 7 :1).
 Il ne nous a été donné aucun commandement, ni aucun exemple, comme quoi un chrétien devait observer l’anniversaire du Christ ou le sien. La date précise de la naissance de Jésus est restée délibérément imprécise. Plus de deux siècles après l’époque du Christ, les chrétiens, en général, « considéraient les festivités des anniversaires comme une survivance de pratiques hérétiques. 

Les festins grecs et romains d’anniversaires étaient considérés comme des orgies païennes ». Parmi les premiers chrétiens, de telles célébrations étaient « immorales et frivoles ».
Lorsque nous examinons minutieusement les principes des lois divines, et que nous les comparons aux célébrations d’anniversaire, nous pouvons comprendre pourquoi ni le Christ, ni Ses apôtres, ni leurs véritables disciples n’ont fêté leurs anniversaires. 

Comme nous l’avons vu précédemment, cette pratique tire ses origines de l’idolâtrie et de l’adoration du soleil, de la lune et des étoiles. 

Dieu ne veut pas que nous croyions que la date de notre naissance ait une quelconque incidence sur notre comportement, notre bien-être et notre bonheur. Il veut que nous comprenions que c’est en Le servant et en obéissant à Ses lois, que nous serons heureux. 
Dieu a dit à Son peuple : « N’imitez pas la voie des nations, et ne craignez pas les signes du ciel, parce que les nations les craignent. Car les coutumes des peuples ne sont que vanité » (Jérémie 10 :2-3). 
Lorsque nous apprenons la vérité, Dieu s’attend à ce que nous renoncions aux coutumes idolâtres, fondées sur l’adoration de la création au lieu du Créateur.
« Or les œuvres de la chair sont évidentes, c’est-à-dire inconduite, impureté, débauche, idolâtrie, magie, hostilités, discorde, jalousie, fureurs, rivalités, divisions, partis-pris, envie ivrognerie, orgies et choses semblables. Je vous préviens comme je l’ai déjà fait : ceux qui se livrent à de telles pratiques n’hériteront pas du royaume de Dieu. » Galates 5 : 19 à 21

Souvenez-vous que Pharaon (Genèse 40 :20), tout comme le roi Hérode (Matthieu 14 :6) fêtaient les anniversaires ! Non seulement ces célébrations déshonoraient Dieu, mais elles étaient aussi caractérisées par des exécutions d’êtres humains ! En tant que chrétiens, nous avons reçu l’avertissement de « fuir l’idolâtrie » sous toutes ses formes (1 Corinthiens 10 :14). A cet égard, notre conduite et notre refus, ordonnés par Dieu, d’adopter des coutumes idolâtres affecteront inévitablement nos relations avec Dieu.

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